Il est encore bonne heure

Et ma bonne humeur

Est parti sur le chemin du cafardeur

Poupée mal fagotée

Imperceptiblement écervelée

Traits tirés

Pas envie de faire d’effort

Prendre un café un peu fort

Et jeter  sur le papier

Un pèle mêle d’idées

Difficile à dénouer, à interpréter

Avec une légère gravité

Ou une pesante futilité

Une mer de nuage

Et je pense à toi

Un rayon de soleil,

Ton sourire,

Une douce brise

Ton souffle sur ma nuque

Une jupe légère

Tes caresses qui m’effleurent

La rosée du matin,

La fraîcheur de tes mains

Une journée caniculaire

Ton joli derrière

Puis soudain, l’orage gronde

Tes yeux perçants

Le tonnerre qui rugit

Tes cris dans la nuit

Et enfin la pluie qui tombe

Mes yeux qui pleurent ….

Drôle de saison ….

J'ai toujours aimé les paroles de cette chanson de Superbuss... Légère, parfumée, exquise !

J'entre à pieds-joints dans mon bain de pensées
J'ai pris le temps de mouiller mon savon parfumé
Je laisse laisse aller mon dos dans l'eau douce
Un peu de couleur salée aller dans la mousse
Les bulles de savon se trémoussent
Les boules de citron m'éclaboussent
Je laisse laisse aller mon dos dans l'eau douce
Un peu de parfum moussant aller dans ma bouche.

Ca mousse mousse entre toi et moi
J'ai la peau douce douce comme de la soie
Ca mousse mousse entre toi et moi
Ca m'éclabousse-bousse comme de la soie.

A méditer…

Il était une fois 4 individus qu’on appelait tout le monde, chacun, personne et quelqu’un.

 Il y avait un important travail à faire, et on a demandé à tout le monde de le faire.

Tout le monde était persuadé que quelqu’un le ferait.

Chacun pouvait l’avoir fait mais personne ne le fit.

Quelqu’un se fâcha car c’était le travail de tout le monde !

Tout le monde pensa que chacun pouvait le faire.

Et personne ne doutait que quelqu’un le ferait.

En fin de compte, tout le monde fit des reproches à chacun.

Parce que personne n’avait fait ce que quelqu’un aurait pu faire.

Moralité 

Sans vouloir le reprocher à tout le monde

Il serait bon que chacun

Fasse ce qu’il doit sans nourrir l’espoir

Que quelqu’un le fera à sa place

Car l’expérience montre que

Là où on attend quelqu’un

Généralement on ne trouve personne

Un joli soir d’été

Sur mon transat allongée

Un verre de citronnelle à mes pieds

Légèrement acidulée

Subtilement sucrée

La tête dans mes pensées

Je m’imagine à tes cotés

Par un joli soir d’été

Je laisse mon esprit vagabonder

Une longue absence

Pour attiser le désir

Un silence prolongé

Pour accroitre le besoin

Un vide absolu

Pour faire naitre des sentiments …

Oui,…mais quels sentiments ?

Manque ou indifférence ?

A qui manquerai-je réellement ?

Amis, Familles, Amour, Collègues, Voisins … ?

Qui se soucient sincèrement de nous ?

Qui prend vraiment du temps pour vous ?

Je vous pose la question

Moi, je n’arrive pas à y répondre !