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La Vallée des mots

11 septembre 2014

Pour toi ...

Une dédicace pour un être cher , perdu mais pas oublié ....

 

 

topelement

 

Cela fait plusieurs fois

Que mon esprit divague

En pluie nuit, je te vois

Mais ton image est un peu vague

Légèrement floutée

Toujours ce même rêve

Délicatement provocant, dérangeant

Qui me laisse comme en apnée

Oppressée et suffocante

Je vois dans cette trêve

Un pur moment de complicité

Une pause tendresse

Qui vient à moi comme par maladresse

Je me glisse dans cette utopie

Réalité, en pale copie

Me retrouver dans tes bras,

Sentir ton amour, ta douceur,

Est un vrai moment de bonheur

Troublant

Mais bienfaisant…

Je pensais que depuis tout ce temps

Mon esprit t’avait mis en exil

Loin de moi, sur une île

Te refusant l’entrée de mon âme

Mais il n’en est rien ….

Tu ne m’as pas quitté

La preuve en est

Lorsqu’au petit matin,  je retrouve mon oreiller souillé,

Mouillé, par mes larmes…

Doux mélange salé de joie et de tristesse

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11 septembre 2014

Princesse Paillette

 

Un texte écrit rapidement sur le coin d'un bureau afin de redonner un sourire ... C'est pas du grand art, pas franchement un joli poème mais le sourire est revenu ....

pyjama-je-suis-une-princesse

Hey Princesse Paillette

Ne fais pas la tête

Éclaires moi ce joli minois

D'un splendide sourire

Ne te laisses pas dans cet état

Cela pourrait être pire...

 

J'aime trop te voir

Blaguer et chanter

Et non pas t'effondrer et pleurer

 

Hey ma Princesse Paillette

Dis moi que tu vas bien

Que tu n'as pas peur du lendemain

 

Hey Princesse Paillette

Tu es quelqu'un de chouette

Ne les laisses pas de te bousculer

Je te préfères apaisé plutôt que tourmenté

 

Hey Princesse Paillette

Fais moi un sourire

Demain sera moins pire ....

 

 

4 septembre 2014

J'ai besoin de toi

 

Un superbe texte écrit par mon ami Stan sur son blog ... Allez voir , cela vaut le détour et la lecture ... Moi, je m'y promène souvent ...!

 

J'ai besoin de toi

Pour voyager au coeur de mon âme

Y trouver les mots tendres

Que je ne te dis pas

Magnifier les musiques

Qui font perler

Au bord de mes yeux

Les larmes que tu ne verras pas

J'ai besoin de toi

Pour que mes nuits soient belles

Peuplées de rêves si doux

Que je ne te raconterai pas

J'ai besoin de toi 

Pour supporter ton absence

J'ai besoin de toi 

Pour ne pas te tendre la main.

 

2 septembre 2014

Un chocolat

La proposition N° 118

A la manière d’André Gide, le but de cette proposition est d’écrire un poème en prose, sur ce que vous considérez être comme un plaisir de la vie. Décortiquez-le,  ajoutez un peu de sensibilité, laissez-vous aller au désir et à l’éveil des sens, parsemez le tout d’une pointe de poésie, et foncez !

 

chocolat

 

 

Un Chocolat, c'est un peu gras, mais

Un chocolat, douceur sur la langue...

Émoi du palais...

Excitation gustative !

Un chocolat ... De pâques, de Noël, Pour rien,

Qu'importe, un chocolat, à croquer, à mâcher, à sucer, à cuisiner...

Ma voisine dit toujours

Qu'il faut, chaque jour, se faire un petit plaisir

Alors, je le laisse fondre sous ma langue, avec mon café brûlant

Ou je le croque à pleine dent, en fonction de mon envie

Un chocolat-réconfort,

Un chocolat-gourmandise,

Un chocolat-plaisir,

Peu importe, du moment qu’il soit à croquer, je craque !

Et même s il m'apporte des calories superflues, inutiles,

Moi, je le dis haut et fort ....

J'aime le chocolat ... en barre, en gâteau, en pot, en tarte, en cake, en crème

Il me fait du bien quand je suis

CHOCO-LASSE ..... !!

 

28 août 2014

Missive

Un nouvel exercice proposé par l'atelier. Voici la consigne :

Il s’agira d’écrire une suite au texte suivant, extrait de « La vérité sur l’affaire Harrry Quebert », de Joël Dicker (que je vous recommande fortement !) :

 "Ils savaient qu’écrire, ce serait désormais s’aimer car ils n’avaient pas le droit de se côtoyer. Ils embrasseraient le papier comme ils brûlaient de s’embrasser, ils attendraient la distribution du courrier comme ils s’attendraient sur le quai d’une gare".

 

 

Ils savaient qu’écrire, ce serait désormais s’aimer car ils n’avaient pas le droit de se côtoyer. Ils embrasseraient le papier comme ils brûlaient de s’embrasser, ils attendraient la distribution du courrier comme ils s’attendraient sur le quai d’une gare. Ils s'étaient fait la promesse d'entretenir cette amour le plus longtemps possible, même si cela devait ne devenir qu'épistolaire... Il lui avait dit , en faisant cette promesse " Ne sois pas inquiète, je t'aimerais plus fort que ma Vie, je te couvrirais de mots interdits, je ne t'oublierais jamais, je serais toujours à tes cotés"

Personne ne lui avait fait une telle promesse .....

Au fil des mois, elle reçût, comme promis des dizaines de lettres, plus jolies, aimantes, enivrantes les unes que les autres .... Elle les relisait souvent, en jetant en coup de d'œil à ce magnifique couple qui trônait sur son chevet ... Elle souriait alors ... Elle ne gardait en mémoire que certain passage des missives amoureuses .... " Mon cœur sera pour la vie, auprès de toi, mon étoile, la plus belle, la plus scintillante ….", " J'ai Aimé ces moments encore et toujours il faut les garder graver pour les mauvais jours", " Tu es mienne et je suis tien ..."," Mon corps dans le décor te réclame encore" .... Tant de mots qui résonnaient en elle, comme pour lui prouver qu'elle n'était pas seule .  

           Elle l'aimait d'un amour sans fin, bien sûr elle doutait souvent, ses peurs la rattrapaient régulièrement .... Elle, si épicurienne, lui si cartésien .... Comment faire pour aimer loin, lorsque l'on aime le contact...Comment faire pour aimer la douceur de demain, lorsque l'on aime la douceur du matin...Comment faire pour aimer la chaleur du retour, lorsque l'on aime la chaleur d'un corps....

            Pensait il à elle aussi souvent qu'il ne le disait ...? Comment pouvait il promettre de ne pas l'oublier dans les bras d'une autre ?  N'était elle pas qu'un jouet apprivoisé par des mots tendres ? Mais elle s'accrochait à ses lettres, à ces instants volés, et quand elle sentait que son esprit n'arrivait plus à s'accrocher à ses promesses , elle repensait au temps où ils pouvaient être ensemble .... elle se souvenait de chaque détail : ses bras si doux, ses yeux hypnotiques, sa voix grave et suave, son rire tintant, ses caresses, ses baisers ....

Après plusieurs jours d'attente, un nouveau courrier lui arriva ...Comme à l'habitude, elle s'installa religieusement sur le confident beige clair , de façon à lire à haute voix, comme si, il était là, à l'écouter, à partager ce moment avec elle ...

Elle fut d'abord surprise car l'enveloppe contenait 2 feuillets .... Elle déplia la première lettre et lut:

 

 "Chère Toi , Je t'aime... "

 

 C'était bref, comme inachevé..; Intriguée, elle lut la seconde page :

 

 "Chère Madame,

 Je me permet de vous écrire ce jour à la place de mon mari , car il me semble qu'il vous aimait bien plus qu'il n'aurait pu m'aimer ... Et je pensais qu'il était de mon devoir de vous avertir ... N'attendez plus ses courriers , n'attendez rien de lui ... J'ai lu vos lettre enflammées, j'imagine les siennes. Il était doué pour écrire ...

Je suis désolée de vous l'apprendre mais aujourd'hui, je suis veuve et vous, seule ... Un terrible accident de cheval vient de nous le dérober ... Je ne vais pas pleurer , je me sens si humiliée, je vous laisse le soin de vous en charger. N'ayez aucune retenue, il n'aimait pas cela. Sachez que j'ai du respect pour vous , car je sais que vous l'avez rendu heureux ... Il était si souriant par moment, les yeux dans le vide ... Je me demandais souvent où il errait .... Je le sais maintenant ...Vous étiez son soleil , et moi je n'étais que la pluie "

 

Abasourdie, les larmes au bord du cœur, elle laissa tomber la page à terre, comme si elle venait de se brûler les doigts. Haletante, étouffante ,et horrifiée, elle se laissa sombrer ....

 

Le destin en avait décidé autrement, son prince charmant venait de tirer sa révérence, brutalement ...

 

 

 

 

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27 août 2014

Encore

Encore ... un exercice , il s'agit d'écrire un texte avec un maximum de sonorité identique ....Moi, j'ai choisi le "cor" .... Et Vous ???

dance_couple

 

Mon corps dans le décor

Te réclame encore

Un accord parfait

Un état fusionnel

Une passion réelle

Une relation multicolore

Polychrome, loin des versions édulcorées

Toutes les nuances de l'arc en ciel

Pour me noyer dans tes yeux couleurs pastels

Mon corps dans le décor

Te réclame encore

On joue, on gagne...des instants partagés

Pas de compétition, pas de points marqués, pas de score

Uniquement la danse entrelacée de nos deux corps

Mon corps dans le décor

Te réclame encore .....

27 août 2014

Les Séparations

Un moment toujours difficile lorsque l'on est trop sensible ... On se laisse gagner par ses émotions et rien, ni personne , ne peuvent contenir cela ...

 

départ

 Je déteste les au-revoir...
Mon cœur se met alors à saigner tandis que mes yeux se mettent à couler, sans que je puisse rien contrôler ....
Il est tjs difficile de dire au revoir aux gens que l'on aime car on ne sait jamais s' il s'agit d'une courte séparation ou d'une éternelle absence.
Les minutes semblent s'égrainer lentement afin de nous faire prendre conscience de ce terrible vide qui se prépare ...
La bulle d'amour explose , ravageant tout sur son passage et ne laissant que les souvenirs...
Alors l'être cher vous manque inexorablement : ses yeux, sa voix, son rire, ses attentions ...
Je déteste vraiment les au-revoir et les séparations car je ne sais jamais si elles sont ponctuelles ou éternelles ...

 

 

 

 

1 août 2014

L'inconnue

Voici le dernier excercice : la proposition 116 est donc de rédiger un texte ou un poème de la longueur de votre choix, qui comprendra obligatoirement les dix mots suivants :Courbure – innocence – trublion – échelle – vapeur – rose – accolade – hybride – sens – opaline

 

67onw7ib

 

Assis au comptoir, les yeux dans le vague, à travers les vapeurs d'alcool, il la vit entrer ....

Démarche féline, robe noire marquant ses courbures, ses pleins et ses déliés, ses sein set sa taille... Peau clair, joues roses, cheveux noir de Chine, autant d'atouts qui la mettaient très haut sur l'échelle de la "femme fatale". Elle ne devait pas être réelle, une hybride songea-t-il, mi femme, mi déesse. Une femme sûre d'elle, mais fragile comme l'innocence d'un enfant. Le style de femme qui ne donne qu'une envie: L'aborder, partager avec elle une tendre accolade, la protéger des trublions, la câliner, la caresser, l'embrasser ...

Pendant un court instant, elle lui a fait face, ses yeux opalins ont croisés ses yeux à lui, brun cendré... Tout les sens, tous les capteurs se sont mis en alerte maximum...Il lui a sourit, elle lui à rendu son sourire, le temps a suspendu son vol, et lorsqu'il a repris sa course, elle avait disparue ....

Mirage, hallucination ou réalité ? Il ne le sait pas, mais depuis cette rencontre éphémère, il revient tout les soirs dans ce bar, la cherchant du regard, espérant plus. Il ne l'a jamais revu ... mais il rêve encore toutes les nuits de sa belle inconnue.

 

 

7 juillet 2014

Quelle nuit ...

Écrit il y a longtemps mais toujours aussi beau à lire ...

 

femme-dort-dans-lit-defait

Je ne cesse de me retourner dans mon lit

De droite à gauche

Pour fuir tes yeux de furie

Qui m’attaque dans une tendre ébauche

Mais tu es toujours là

A jouer avec moi

A me regarder

De mon amour douter

Tu hantes mon esprit

Mon cœur de plus en plus balance

Entre toi et lui

Car dans ma tète tu danses

Cette nui encore une fois

Tu me ronges, m’obsèdes

Je n’en puis plus parfois

Viens vite à mon aide

Enfin je me lève

Croyant échapper à ton regard

Mais je rencontre toujours tes lèvres

Au détour de mes égards

Tu es là à m’attendre au bas de l’escalier

Tu es là lorsque dans la cuisine je m’assieds

Et tu es heureux

De me voir dans un tel état :

Je ne sais plus quoi faire pour te résister

Je crois que c’est décider

Le cœur, te me le fais chavirer

Je vais craquer

Par ton corps je me laisse tenter !

 

 

 

 

 

 

18 juin 2014

Une rencontre

Des moments rares comme on aimerait tous en connaître ...

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Un regard furtif,

Un clin d'œil captif,

Et les sens en alerte

Peur d'être bête

De ne pas être à la hauteur

Être si proche du bonheur

L'effleurer du bout des doigts

Et avoir peur de tomber en bas

 

Le pouls explosif,

Un baiser émotif

Les jambes à la cotonnade

Le cœur en pommade

Peur de ce temps volé

De ces baisers précipités

Peur de ne plus les retrouver

Où de trop les aimer

 

Les mots admiratifs,

Les doigts abusifs

La percée des bouches

Les langues qui s'effleurent, et se touchent

Dans une tendre danse

Se faisant de plus en plus intense

Le contact, enfin, des peaux, des mains

Et toujours l'omniprésente peur du lendemain

Peur du désir grandissant mais inassouvi

D'un sentiment fort de non abouti

 

Les bouches persuasives

Les corps attractifs, gustatifs

L'éveil de l'olfactif

Et la peur de cet amour corrosif,

De ces instants impulsifs

 

Des râles plaintifs,

Des baisers convulsifs,

Figer pour un instant

Ce bref espace temps...

Et la peur de pousser cette porte

Porte, vous enfermant dans une bulle d'amour

Bulle d'amour qui vous transporte

Tel un funambule

Marcher pas à pas sur un fil de soie

Suspendu au dessus du néant

Ne pas se montrer trop émotif et prendre sur soi

Afin de ne pas chavirer dans les bras de l'Amour Trop Grand

 

Ouvrir le sas de décompression,

Laisser retomber la pression

Et n'avoir qu'une seule prédiction:

 

Aimer ce moment encore et toujours

Le garder graver pour les mauvais jours

Aimer ce moment toujours et encore

Pour se sentir indéfiniment plus fort

 

 

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