Il n'est pas forcement nécessaire

De savoir aligner des vers

Pour écrire quelques jolis mots

Pour exprimer certains maux ..

Il faut juste savoir partager

Et pouvoir faire un pied de nez...

Aux gens mal attentionnées

Aux personnes mal-aimées...

Mettre ses émotions à nues

Laisser éclater cette grosse boule de pue

Ne pas avoir peur du ridicule

Prendre assez de recul

Enfin déballer ses sensations

Ne pas avoir honte de ses passions ...!

Feu dans la cheminée

Temps gris

Joues roses

Froid au main

Chaud au cœur

Larmes sèches

Corps humides

Sourire au lèvres

Yeux dans les yeux

Mains dans la main

Là, On est bien ....

Allez petit jeu du mercredi après midi : Répétez ceci plusieurs fois à toute vitesse ...

La pie niche haut,

L'oie niche bas,

L'hibou niche ni haut ni bas ,

Mais où niche l'hibou,

L'hibou niche pas !!!

Mains glacées,

Regards échangés

Collègues agacées

Humeur d’hiver

Clients divers

Casque à l’oreille

Cerveau en sommeil

Ambiance studieuse

Loin d’être fiévreuse

Pause café

Échanges d’amitié

Paroles futiles

Voir inutiles !

Tiens, le téléphone sonne ...

Dans mes oreilles, ça résonne  … !

Le devoir m’appelle

Je prends ma voix la plus belle

Je file, je dois y retourner !

Et décrocher ce combiné !!!

Une chanson qui résonne

Le temps morne

On erre comme âme en peine

Le cœur en berne

La maison vide

Les gestes livides

L'absence omniprésente

L'esprit qui tente

Infiniment plus

Passionnément moins ....

Le manque, les habitudes

Le silence, la lassitude

Le quotidien parfois aussi fait du bien ...

Si nous ne sommes plus libres de rien

Si nous ne pouvons plus nous exprimer librement

Si nous avons peur des représailles

Si nous nous terrons comme des rats

Si nous fuyons devant la terreur et ses dictateurs

Si nous masquons nos yeux, afin de ne pas voir

Si des baillons sont apposés sur nos bouches

Si nos crayons sont bannis comme des pestiférés

Si nous ne sommes pas en sécurité chez nous

Si les droits de l’Homme sont bafoués

Si nous ne pouvons plus compter sur nous-mêmes

Pouvons-nous encore appeler notre état une démocratie ?

Nouvelle exercice de l'atelier !! Pas facile ....

Feuilleter un livre, un dictionnaire, une affiche, ou tout simplement voler un mot dans vos souvenirs, un seul. Vous allez apprivoiser cette rencontre avec le mot. Que ce soit lui qui vous ait choisi, ou l’inverse, peu importe. Ce sera votre mot-clef, celui qui vous ressemble le plus. Il va dicter votre plume parce que vous allez le faire vivre. En vous prêtant à ce jeu, vous allez voir qu’il va vous transporter car ce seul mot là va charrier d’innombrables sensations et émotions enfouies. Il va résonner en vous et s’ouvrir petit à petit.    

Le but de cette proposition est de raconter cette rencontre intime avec votre mot préféré, de redonner vie à ce mot resté prisonnier sur le support, de lui donner un corps, une âme, un nouveau rêve, bref, de l’aider à retrouver sa liberté…

Vous allez nous l’offrir comme on offre un précieux cadeau.

Ecrire encore et toujours

Pour soi, pour qui, pour rien ?

Impossible de s'arrêter

Saluer le futur et le passé

Torturer ses méninges

Oublier le fil du temps

Lapider le présent

Admirer et glorifier chaque pensée

Induire un sentiment, une quelconque émotion

Rêver les yeux grands ouverts,

Et ne pas oublier de se mettre le cœur à l'envers ....

Parce que nous sommes tous touchés , parce-qu'on ne doit jamais oublier ......

Choquée, comme la majorité d’entre nous

Horrifiée par ces actes sauvages et gratuits

Anéantie par tant de haine et de violences

Réellement perturbée par la non réaction politicienne

Limitée à un semblant d’élan de solidarité

Indécise quant aux propos à tenir

Enervée, perturbée, en colère contre cette guerre

Humilié nous avons été

Ensemble, levons le poing contre la dictature

Battons nous encore pour nos valeurs et nos idéaux

Dominons avec force et courage nos ennemis

Obtenons pour toujours  notre liberté de rire, d’écrire, de penser, de dessiner….

Je t'ai croisé rue Alsace Lorraine 

Ta chevelure flamboyante 

Dépassait de ton bonnet noir

On aurait dit une reine...

Tu étais rayonnante 

Moi, je ressemblais à un loir 

Tu as tourné au bout de la rue

Je ne t'ai jamais revue ...

Tu n'as pas vu que j'aurai pu t'aimer 

Je n'ai imaginé que tu aurais pu m'adorer 

Chemins croisés 

Destin noué...