Passionnée d'astronomie , des mots, des images toujours aussi jolis avec de belles sonorités ...

La tête dans les nuages

Le Voyageur des étoiles

Est songeur …

Que faire ?

Partir en orbite ?

Ou continuer à graviter autour d’elle ?

Cette nébuleuse a tant à offrir ….

Elle est si attirante, si énigmatique

Qu’il souhaite en connaitre touts les contours, toutes les couleurs

Sa radiation est d’une telle intensité

Que tel Pégase, il risque de s’y brûler …

Mais le Trou noir est là,

Tellement proche de la Voie Lactée

Près à l’anéantir, à l’aspirer

Cheval de l’ombre, Fantômes des Ténèbres !

Qu’importe que le vent stellaire

L’emporte vers les Géantes Rouges

Ou les Naines Brunes

Il flottera toujours entre deux brumes

Mais son cœur  sera pour la vie, auprès de son étoile

La plus belle, la plus scintillante ….

Son Alpha du Centaure, sa Véga, son Soleil

Rien qu’elle et lui, une vraie merveille …

Astronaute ? Un rêve d’enfant inavoué, un désir d’homme non consumé ….

Car nous ne sommes pas responsable de la tête que nous avons , mais nous sommes responsable de la tête que l'on offre .....

Chaque visage est une plage

Chaque visage est un continent

Chaque visage est une terre inconnue

Chaque visage est une île

Un sable, un corail, une dune.

Terre ! Terre ! Terre en vue !

Chaque visage est une terre en feu

Chaque visage est un Cap de Bonne Esperance

Chaque visage est un bout du monde

Chaque ligne du visage est un horizon entre ciel et mer

Ne t’y trompe pas,

Un visage n’est pas un ilot désert

Chaque visage est habité

Chaque visage est quelqu’un

Chaque visage est un peuple

Chaque visage est une récolte de coquillages

Une moisson de bonnes idées,

De mauvais soucis et de grains d’espoir,

Chaque visage est un appel.

Une joli voix, un texte magnifique , une superbe rencontre , très imagée, tout en délicatesse, j'adore les paroles ....

Une jolie dédicace .....

Il est une pale heure

Ou les chevaux s’apeurent

Une pale heure ou les

Hommes s’en sont allés

Vers des pays blanchis

Par les cendres et les cris

D’un peuple inexistant.

L’abolition du temps

Me force à chevaucher

A travers la nuée,

Dans un rouge volcan,

Je tombe et je m’étends.

Il est une pale heure

Qui remplit de douceur

Telle l’apparition

D’un secret …sans raison

Et je reste livide

Car la nuit est si vide

Sans toi à mes cotés,

Je ne peux m’éveiller…

Une magnifique déclaration ... que l'on ne peut comprendre que lorsque l'on devient parent .... A méditer !

(…) Serais tu capable sept ans durant de t’offrir à quelqu’un sans réserve, de tout donner, sans retenue, sans appréhension, ni doute, sachant que cette personne que tu aimes plus que tout au monde oubliera presque tout de ce que vous aurez vécu ensemble ?

Accepterais-tu que tes attentions, tes gestes d’amour s’effacent de sa mémoire et que la nature qui a horreur du vide comble un jour cette amnésie par des reproches et des regrets.

Sachant ceci inévitable, trouverais tu quand même la force de te lever au milieu de la nuit, quand l’être aimé a soif ou simplement fait un cauchemar ? Aurais tu l’envie chaque matin de préparer son déjeuner, de veiller à occuper ses journées, à lui lire des histoires quand elle s’ennuie, lui chanter des chansons, à sortir parce qu’il lui faut prendre l’air, même quand le froid se fait glacial ; et puis, le soir venu, ignorerais tu ta fatigue, viendrais tu t’asseoir au pied de son lit pour rassurer ses peurs, lui parler d’un avenir qu’elle vivra forcement loin de toi ?

Si ta réponse à chacune des ces questions est oui, alors pardonnes moi de t’avoir méjugée, tu sais vraiment ce que c’est que d’aimer (…)

Marc Lévy

Extrait de «  Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites »

La suite logique du poème " Les cachotteries" ... Un moment dur ....

C’est toujours dur de parler de toi

Surtout maintenant, que tu n’es plus là.

Tous ceux qui te connaissaient

Savent, quelle femme merveilleuse, tu étais.

Je voudrais que tout ceux qui t’aime

Se souviennent de toi comme telle.

Je sais bien que ce n’est pas la fin du monde

Mais, mes souvenirs abondent.

Tu es omniprésente dans mon esprit

Et je voulais que tu saches, Mamy

Qu’ici, sur cette Terre,

De toi, nous sommes très fières.

Tu étais dynamique et courageuse

Tu m’as souvent rendue heureuse

Donc le moins que je puisse faire

C’est d’aligner pour toi, ces quelques vers …

Un passion, une attirance irrésistible pour cette immensité ....

Joséphine, être merveilleux,

J’aimerai, avec toi, visiter le grand bleu,

M’évanouir dans tes bras,

Descendre toujours plus bas

Partir

Et ne plus revenir

Découvrant avec toi, ma reine,

Le pays magique des sirènes…

Un écrit pour une personne chère à mon coeur .... Disparue depuis longtemps mais toujours présente , près de moi , dans mon coeur et dans mes pensées ...

Je n’ai jamais aimé les cachotteries

Mais depuis que je suis partie

Ma vie en est remplie.

Tu es tombé malade

Et depuis, des mystères planent sur toi

Comment faire pour croire que tu vas bien

Alors que je suis loin de toi,

Et que je ne suis au courant de rien.

Je ne sais pas si tu t’en sortiras

Ou si la Terre, tu quitteras…

Je ne comprends pas pourquoi

Cela arrive toujours aux personnes que l’on aime.

Pourquoi faut-il que ce soit toi

Qui prenne … ?

Je t’aime tant,

Et je ne sais pas si tu le sais…

J’espère avoir le courage et le temps

De te retrouver

Tu as toujours été disponible

Pour la petite fille que j’étais.

Ta bonne humeur m’enchantait

Je te considérais comme une Bible.

Maintenant, c’est différent

Nous souffrons toutes les deux

Et j’espère avoir le temps

De réaliser mes vœux :

Etre près de toi

Rire encore une fois,

Et jouer aux cartes, pourquoi pas ?

Mon rêve serait de te garder

Vivante et rigolote

Comme tu l’as toujours été

Mais je sais que je suis une sotte !!

Tu laisseras un grand vide dans ma vie

Le jour, où tout sera fini…

Mais aujourd’hui, je veux t’aimer encore

Et ne plus penser à la mort …

Un texte magnifique , très imagé ... 2 voix sublimes ... bref , à écouter encore et encore ....

C’est moi qui tiens le p’tit troquet de ce côté-ci de la place
J’ai des clients fidèles, des piliers de bar et de terrasse
Je garde un mot et un sourire pour chacun d’eux, c’est mon métier
Mais je n’ai d’yeux que pour elle,  c’est la plus jolie du quartier
Assise, les jambes croisées, de grands yeux verts comme des calots
Elle aime rester dehors et siroter sa menthe à l’eau
Mais c’est la fin d’après-midi et quand le soleil s’étire
Toute ma terrasse se met à l’ombre et je vois la belle partir

C’est moi qui tiens le grand café
De l’autre coté de la place
Quand vient la fin de la journée
J’récupère les clients d’en face
Car le soleil de 18 heures
Inonde mes tables et nos visages
Imaginez mon bonheur
Quand vient la plus belle du village

Oh, c’est la traversée
Oh, je la vois s’éloigner
Oh, c’est la traversée
Oh, je la vois s’approcher

Je reste muet les pieds cloués, les bras ballants, la mort dans l’âme
Car comme chaque jour, le soleil a réorienté ses flammes
Alors la belle m’a laissé là, seul dans ma peine et ma pénombre
Je vois sa silhouette rétrécir  et s’éclairer dans l’autre monde

Je prends le soleil dans les yeux
Celui qui dessine les contours
De celle qui remplit tous mes vœux
L’amour s’approche à contre-jour
Puis elle s’assoie de toute sa classe
Croise ses jambes interminables
Elle est à moi sur ma terrasse
Je toise au loin l’autre minable

Mes yeux la suivent nerveusement, elle a repris une menthe à l’eau
Je vois le sourire arrogant du gars d’en face, le vieux salaud
Tant qu’le soleil se couche à l’ouest, je serai le perdant de ce jeu
À moins qu’un jour  j’ose le geste, au grand café mettre le feu

Oh, c’est la traversée
Oh, je la vois s’éloigner
Oh, c’est la traversée
Oh, je la vois s’approcher

Ombre contre soleil, cette traversée dure depuis la Rome antique
Les belles femmes aiment la lumière…
N’y voyez pas de symbolique

Oh, c’est la traversée
Oh, je la vois s’éloigner
Oh, c’est la traversée
Oh, je la vois s’approcher

Une dédicace écrite par un illustre inconnu ... que je remercie encore mil fois de l'avoir écrit ....

Vallée des mots

Vallée d’émoi

De toi à moi

Des mots suspendus

Des mots attendus

Mais inattendus

Des mots

A une inconnue

Pas des mots doux

Mais pourtant

Des mots qui effleurent

Des mots qui caressent

Des mots d’absents

Qui touchent

Des mots qui chavirent

S’installent au fond de soi

Et irradient

Vallée des mots

Vallée d’émoi