La Vallée des mots

Nouvel excercice de style pour l'atelier :  La proposition consiste à créer un poème avec le maximum de verbes à l’infinitif tout en racontant un évènement de façon chronologique.

Naître,

Pousser son 1er cri,

Pleurer, téter, dormir

Et doucement grandir;

Manger, apprendre à marcher,

Tomber, se relever, recommencer

Ne jamais lâcher, persévérer ...

Se tenir, enfin, debout sur ses deux pieds

Balbutier, faire rire, charmer

Et continuer à se développer...

Apprendre à lire, savoir compter,

S'émerveiller de tout, avoir un regard neuf

Se sentir croître, encore

Chercher les limites, faires des bêtises,

Se faire jolie, se laisser embrasser

Pour la première fois

Et recommencer ... encore une fois ...et d'autres fois

Devenir grand, aller de l'avant

Prendre son destin en matin

Et partir un beau matin

Etre quelqu'un...

Se faire plaisir, assouvir ses désirs

Travailler, se déplacer, chercher, courir, se stresser,

Mais réussir ...

Puis, devenir parent...

Regarder son enfant naître, pleurer, grandir, marcher

Le laisser partir, sans le retenir

Le voir évoluer

Se sentir combler, enfin profiter...

Voyager, s'amuser, dépenser sans compter

Devenir vieux, mais pas grabataire

Prendre quelques pilules, pour la tension et les artères

Etre déborder mais faire ses courses à neuf heures tapantes

Le samedi matin, se mêler à la foule trépignante...

Faire un lapin à la tomate et des gnocchis le dimanche midi

Et espérer que les enfants passent dans l'après midi....

Ne pas vouloir déranger, se débrouiller seul....

Ne pas s'imposer...Rester humble et en retrait ...

Et un jour, se coucher, pour ne jamais se relever, banalement

Mourir... Partir, et laisser les vivants grandir, éternellement...

Une jolie photo, un texte qui lui colle à la peau ... Un excellent moment ... Merci à toi , Nicolas ....

Assieds toi, ferme les yeux, profites de l'instant

Sois attentif, prends un moment

Un moment pour toi, un moment à soi...

N'entends tu pas le doux clapotis de l'eau

Ne perçois tu pas le léger piaillement des oiseaux ?

L'Eau qui ruisselle,

Le présent qui t'ensorcelle

Dame Nature est un cadeau généreux

Écoutes la, elle saura te rendre heureux

Prends juste le temps de t'assoir à coté d'elle

De lui caresser les ailes

Apportes lui soin et attention

Fais d'elle ton obsession,

Ta muse, ta compagne, ton amie,

Ainsi, elle sera toujours le sanctuaire de ta vie.

Une jolie collaboration , partage de photo et texte . Merci à Nicolas qui m'a laissé entrer dans son monde de la photographie ... Une jolie complicité ... IL fait les photos, et MOI j'écris ... Merci !

Une porte s'est ouverte,

Sur un peut être...

S'agit-il vraiment d'un arc en ciel,

Où d'un portail spatio-temporel ?

Assise dans ce paysage

J'aime imaginer que le temps vient de suspendre son vol

Me laissant seule dans cette nature si sauvage

Aussi loin des protocoles ...

Seule à rêver,

Seule à penser....

Ici, au milieu de nul part

Si proche de Dunottart

J'oublie tout,

Tout de vous...

Entre ciel et mer

Je profite de l'éphémère ....

Appoline

jeudi 12 mars 2015

Un texte de notre blog collectif .... A visiter !!

C'est un jour sans fin que la faim feint d'ajourner

c'est une nuit vers l'infini que le définitif fuit

C'est un moment qui n'existe pas, suspendu entre ciel et mer

Entre fiel et amer qui coupe l'appétit du père

Endroit défini par l'envers de la mère fière

 du père qui perd son frère mis au fer

Misogynes sans repères, ils ont les nerfs

à vif ces vieux pères verts sans tif

Soutifs et regard furtif dans un bal con

S'échoueront sur des récifs massifs

Couverts d'abrasifs adhésifs très dissuasifs

excessifs et abusifs, il faut couper !

Haut et court ce jour sans fin

Appoline

Brume

margi

Encore un joli texte écrit à plusieurs mains .... Merci à tous de participer et d'y mettre vos coeurs ...Venez nous lire sur http://enjoutes.canalblog.com/

Valentin n'était pas bien ce matin

B r u m e non plus, ça tombait bien   

Vague à l'âme de Valentines ?

Voguent leurs yeux sur les vagues de larmes

Sonnez l'alarme mes amours !

Larme de blanc cristal pour un bijou de jour

Transparence s'installe dans nos coeurs lourds

Lourds de remords, sourds aux appels

Pelle qui roule et mords l'oreille

J'aime l'éveil de la douceur, soyons de soie

Voile sur nous, veille sur les coeurs, petit chat fait d'alpaga et d'angora

Caresses câlines, phrases mutines, corps et coeurs en apné

Regards complices, j'aime cette douce complicité

Les flammes de l'âtre allument nos regards de braise

Douces étreintes et frissons de la passion 

Chaleur de la flambée qui au désir se mêle

Sensualité et charme de la dentelle

Tel le brasier dans la cheminée, nos corps enfin s'enflamment ....

Appoline

Djoe

Etienne

B r u m e

Un autre texte pour l'atelier ... Avec les mêmes mots imposés ...

Le 20 mai 1989

Mon Poussin,

Assise sur le bord de ton lit, ma main blottie dans la tienne, je te regarde...

Le rideau de tes paupières ne s'est pas levé depuis trois jours. Trois très longs jours où, assise près de toi, j'attends que tu me fasses un signe. Pendant ce temps, je ressasse nos discordances, qui me semblent si futiles maintenant: le nombre de sucre dans ton café, la couleur de mon chemisier, que faire des épluchures de légumes, quelles boucles d'oreilles mettre, comment planter les graines de radis ... Tout sujet n'est que dispute ... Choc des générations ? Je ne sais pas, je ne l'explique pas.

Emmitouflé dans tes bandage et tes sparadrap, je t'implore silencieusement d'ouvrir les yeux et de me faire un sourire pétale de rose, doux et charmeur, rieur et vivant ...

Je t'ai supplié mille fois de ne pas monter sur cette engin, mais tu ne m'as jamais écouté ... Tu pensais sûrement que je voulais t'empêcher de vivre ... Mais c'est justement ce que j'essayais de faire ... de te laisser vivre bien, te laisser vivre mieux ...Mais tu te hérissais à chaque fois que je te parlais, tu te braquais .... Comment te faire comprendre que je ne voulais que ton bonheur...

Depuis ce coup de téléphone, je suis assise là, et je patiente, mais je ne perds pas espoir. Mon sang coule dans tes veines, alors je sais que tu ne vas pas baisser les bras, je sais que tu vas te battre encore de toute tes forces pour revenir très vite .... Et je te promets que le jour ou le voile se lèvera, laissant apparaître de nouveau tes jolis yeux couleur d'eau, je te tricoterais un lendemain radieux ....

Maman qui t'aime fort

Excercice de l'atelier : Faire un logorallye , sous forme de poème ou de texte libre avec ces mots :

Epluchures – graine – implorer – hérissé – pétale – discordance – rideau – paupière – tricoté – sparadrap -

Je t'aime, un peu, beaucoup, à la folie ....

Tu fais des mes pétales des épluchures

Que tu jettes au vent, en implorant

Que je te donne la réponse que tu attends

J'ai beau m'hérisser du mieux que je peux

Je vois le rideau de tes paupières se fermer

Tu fais le vœu d'un destin tricoté

Avec amour et sans discordance

Mais je ne suis pas magicienne

Je ne suis à l'origine qu'une petite graine

Alors met un sparadrap sur ton cœur

Et file retrouver le bonheur ...

Un poème tout doux écrit à 4 , et issu d'une idée originale d'Etienne et Margimond , écrire des textes à plusieurs . Si vous aimez , vous trouverez quelques délires sur le blog : enjoutes.canalblog.com ...

Comme une poussière d'étoile, je vole, je file ....

Fière de lever les voiles         

J'habille mon sillage d'éclairs luminescents

Comme un mirage évanescent

Je quitte mon univers incandescent

Unis vers d'autres cieux

Amis vers d'autres lieux

Du mieux à la mort, à la vie  

De l'Amour à l'Ami

J'ai déployé mes ailes

Pour rejoindre ton infini

Mon ami  

Mon astre, ma constellation...

Mon coeur, ma consolation

Nos deux coeurs à l'unisson ....

Appoline                                 

Etienne

Christine

B r u m e

Il n'est pas forcement nécessaire

De savoir aligner des vers

Pour écrire quelques jolis mots

Pour exprimer certains maux ..

Il faut juste savoir partager

Et pouvoir faire un pied de nez...

Aux gens mal attentionnées

Aux personnes mal-aimées...

Mettre ses émotions à nues

Laisser éclater cette grosse boule de pue

Ne pas avoir peur du ridicule

Prendre assez de recul

Enfin déballer ses sensations

Ne pas avoir honte de ses passions ...!

Feu dans la cheminée

Temps gris

Joues roses

Froid au main

Chaud au cœur

Larmes sèches

Corps humides

Sourire au lèvres

Yeux dans les yeux

Mains dans la main

Là, On est bien ....