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La Vallée des mots

2 mars 2014

Mon âme Soeur

Pas besoin de vous l'expliquer .... en lisant, vous allez comprendre .....

amour36

Amour, Tendresse

Une recette, pleine de délicatesse

Distance, éloignement

Pour un peu d’acharnement….

Sang, gênes

Voilà ce qui coule dans nos veines

Fraternité, Complicité

Ma plus belle Amitié ….

Bien plus qu’une sœur

Tu es une partie de mon cœur.

 

J’aime ton sourire charmeur,

Tes yeux rieurs

Et surtout, ton immuable bonne humeur

Lorsque tu es absente,

Le temps suspend son vol

Et lorsque tu es présente

Les minutes, les heures s’envolent …

 

Je n’ai pas toujours été à tes cotés

Dans les moments durs du passé

Je le regrette amèrement

Car je t’aime énormément

 

 Plus que ma sœur,

Tu es mon Cœur ….

 

 

Ta sœur qui t’aime …..

 

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2 mars 2014

Le caillou d'Amour

Un texte écrit suite à un petit caillou donné par ma plus jeune fille .... C'est elle qui lui avait donné le nom de "caillou d'amour" , cela m'avait touché ... En voilà le résultat ...

 

galet

Mes pas me guident ce matin vers le lac,

Celui qui à vu notre amour grandir

Notre Lac …

La rosée et ses infinies gouttelettes

Inondent les bambous

J’aime ce moment matinal

Où tout est calme ….

Je peux me laisser aller

A mes pensées

Le petit ponton où nous nous asseyons

Est toujours là … Toujours grinçant…

Cela nous faisait sourire

Souviens-toi en …

Assise, les pieds au dessus de l’eau

Je frissonne.

Est-ce à cause de la fraîcheur ou bien de ton souvenir ?

Je glisse les mains dans les poches de ma veste

Mes doigts tombent sur un objet irrégulier et dur

Je sais de quoi il s’agit ….

Un caillou d’amour que tu m’as offert, en me disant

«  Serre le fort, ferme les yeux, jette le, et fais un vœux »

Je ne l’avais jamais fais, car ce petit caillou représente pour moi,  un bout de toi, un bout de nous ….

Je ferme les yeux, les larmes sont proches…. Je serre fort ce précieux trésor… et je jette loin et fais un vœu ….

Mon caillou d’amour n’est plus …mais toi, peut être, tu reviendras ….

 

A Lisa ...

 

2 mars 2014

On ne badine pas avec l'amour .....

Joli texte , parfaitement interpreté par Sophie Marceau dans "L'Etudiante" ... Le texte me touche beaucoup et ce passage aussi ... Je ne résiste pas à l'envie de vous le mettre !

 

1 mars 2014

Twilight in the cupboard

Un exercice de prime abord très compliqué à réaliser .. Écrire un texte en fonction du tableau de Jacek Yerka "Twilight in the cupboard"....

Mais finalement , un exercice rigolo à faire ... je me suis bien amusée .... !! Régalez vous à le lire et à le commenter ....!!

Voici le tableau en question :jacek_yerka_twilightinthecupboard

Non, non, non et non, il ne voulait pas y aller à l’église ce dimanche 20 juin 1983. La pluie tombait à torrent, et rien qu’à l’idée de se faire mouiller les pieds et de se faire escalader par des escargots rigolos, il en tremblait !! Alors oui, tant pis, son père le passerait sûrement à la moulinette, en apprenant cela, mais il n’irait pas à la messe. Il préférait encore se cacher dans le vieux meuble de Grand-mère, même si celui-ci sentait l’ail !

Comme souvent, avant de s’enfermer dans le tiroir, il rempli son sac de divers objets, utiles et inutiles : sa lampe de poche, son moulin à café, du pain et du saucisson, une bouteille d’eau, les clés de sa cabane, une cuillère, une tasse, et sa confiture préférée. Le voilà fin prêt pour son jeu favori …. Partir en escapade imaginaire dans son pays merveilleux !!

Il s’installa confortablement et ferma les yeux …… En une fraction de seconde, le voilà teleporter dans son champ d’herbes folles où trônait sa bicoque. Il déballa son sac, sorti ses affaires et se fit une généreuse tartine de gelée de myrtille qu’il croqua à pleine dent.  Le soleil lui chauffait le visage, et lui réchauffait le corps. Ahhh ce qu’il était bien dans son petit paradis à lui ! C’était quand même mieux que la messe avec le bedonnant Curé Grazouillon !!

Assis, debout, pas de bruit, chanter, AMEN !!!! Flûte, zut, il n’irait plus !

Il se laissa aller au gré du vent, il entendait les oiseaux chanter, il faillit s’endormir mais il se releva d’un bond vif, il allait oublier le plus important …. Cueillir une rose pour Maman, car, comme tout les dimanches, lorsqu’il rentrait, il ramenait toujours une rose à Maman  ….avec l’argent de la quête du Curé Grazouillon !!!  Ainsi soit-il ……

 

1 mars 2014

Mélancolie

 

Un poème écrit , il y a bien longtemps , une vingtaine d'année en arrière , quand amour rime avec toujours , et passion resonne dans obssession ...

bali-plage-paradisiaque-resize

Encore une fois ce soir,

J’ai ressenti ce sentiment étrange

Cette impression de désespoir

Comme le feu détruisant une grange

 Ton appel me ronge, m’use

Et je suis là à ne pouvoir rien faire

Je suis ta muse

Et ma vie est à refaire

 J’aimerai encore une fois

Me jeter dans ton immensité

En toi, j’ai bâti toute ma foi

Toi seule me procure tant de liberté

 M’enfoncer dans le bleu pour atteindre le noir

Quitter la Terre pour rejoindre l’espoir

Ne penser à rien, ne plus respirer

Enfin, abandonner tant de lâcheté.

 Laisser derrière soi

Une vie qu’on n’a pas choisie

Se retrouver en paix

Se dire qu’enfin tout est fini

Que l’on va retrouver sa fierté

Voilà à quoi je pense quand tu n’es pas là …

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1 mars 2014

Un moment ...

Ce n'est pas le jour, mais ce n'est pas la nuit non plus, c'est un moment qui n'existe pas ....

Suspendu dans le temps, comme le soleil à l’horizon au loin, juste un doux souvenir, flou comme dans un rêve,un petit morceau d'île coiffé par un cocotier ...Une illusion, un mirage . Mon rêve éveillé, à peine installé, et déjà évaporé ...

 

 

sans-titre

 

27 février 2014

Mathilde de Bragiroc

 

Un logorallye a réaliser à partir de mots imposés : frisson, panache, chairs, vaseux, alanguir, vermeil, seins, embraser, menacée, tourelle, joug, frêle, jouet, couronner, cendres, les latrines, effeuillait, servile, fontaine...

Voilà ce que cela m'a inspiré ... après une lecture de David Gemmell

 

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Mathilde de Bragiroc

Le temps de la réflexion ….

 

Chevauchant depuis le levé du jour, elle traversa la plaine septentrionale de Drorliche sans peine. Elle savait qu’après cette étape, il lui faudrait prendre une ultime décision. A cette seule pensée, un frisson lui couru le long du dos.

Avant cela, elle décida de s’octroyer une pause. Une fois arrivée au bord du lac de Modirane , elle descendrait de selle pour faire quelque pas et réfléchir.

Zéphyra filait comme le vent. Sa jument, à la robe blanche laiteuse, était son amie la plus fidèle depuis 5 ans, elle l’avait acheté au marché de Garuda, un prix un peu fort, mais elle ne le regrettait pas. Légère comme un souffle, obéissante comme un enfant, et aimante comme un amant, elle comprenait au moindre murmure chaque situation , même les plus délicates , et en sortait , toujours avec panache .

Le lac de Modirane fit son apparition bien avant que le soleil ne se coucha à l’ouest. Mathilde de Bragiroc  attacha Zéphyra à un arbre et commença à se détendre.

Le lac semblait l’appeler, l’inviter .A cette période de l’année, il n’était pas vaseux et cet instant fut à elle. Elle se dévêtit rapidement et plongea dans l’eau fraîche. Lentement, l’eau fit son effet, elle sentit ses chairs se détendre et son esprit s’apaisa. Son corps alanguit par tant de trajet se vivifia. Elle profita un instant encore des bienfaits du lac et sortit. Elle enfila son corsage vermeil, cachant ses seins, son pantalon  et ses bottes, elle se sentait enfin calme et plus sereine. 

Mathilde alla ramasser du bois afin de faire un feu. Le bois s’embrasa instantanément et la chaleur se rependit tout autour.  Une fois réchauffée, elle s’allongea et son esprit se mit à vagabonder. Ici, elle ne se sentait pas menacée, elle était libre de ses faits et gestes.

Comment avait elle pu être aussi stupide ! Elle n’avait rien vue venir. Elle repensa à la nuit où son père lui avait annoncé la nouvelle, dans la tourelle sud du château familial. A 22 ans, comment pouvait elle prendre une décision si grave et si importante, son père n’étant plus en état de régner, elle savait qu’elle devait reprendre le flambeau et ne pas le décevoir. Mais comment choisir entre être sous le joug de son pire ennemi, le comte de Dressa, ou bien le combattre, entraînant avec soi, les fidèles et  amis. Même si elle connaissait bien l’armée que son père avait formée et appréciait la plupart des soldats, elle ne pouvait pas leur demander le sacrifice de leur vie. Elle soupira, elle pesta contre elle-même, comment pouvait elle si sentir aussi frêle et vulnérable alors que son père lui témoignait toute sa confiance. Il fallait qu’elle prenne les choses en main, elle n’était pas un jouet, une poupée que l’on peut impressionner. Le conte de Dressa allait bientôt devoir faire face à une vaste et puissante armée. Sa décision était prise, elle ne reviendrait pas dessus, quitte à sacrifier des troupes autant que cela soit pour la liberté. Et pour couronner l’ensemble, c’est elle-même, Mathilde de Bragiroc, qui mènerait ses hommes au combat. Après avoir pris cette résolution, elle sombra dans un profond sommeil. Ses rêves furent peuplés d’une vision étrange : elle se trouvait à Claireze, se désaltéra à la fontaine lorqu’un homme l’appela depuis les latrines. Elle y entra et reconnu cet étranger, il exerçait sur elle un pouvoir démoniaque, elle ne pouvait détourner ses yeux des siens .Elle se sentait comme happée, hypnotisée, il l’effeuillait du regard tel un servile amant.

Mathilde de Bragiroc se réveilla en sursaut, haletante, décontenancée. Le feu avait laissé sa place aux cendres, et le jour allait se lever d’un moment à l’autre. Elle essaya de rassembler ses affaires mais son rêve l’empêchait toutes actions concrètes, car, oui, elle connaissait bien l’étranger fascinant de son rêve, il n’était autre que son pire ennemi : le Comte de Dressa.

27 février 2014

Dans l'effort .....

Un Club, une bonne ambiance, une excellente discipline, des profs plus qu'attentionnés et compétents, une super cohésion, un vrai et bel état d'esprit ... Pour rien au monde, je quitterai ce club pour un autre !!

P1080324

 

Sentir son corps se bouger

Sur une musique endiablée

Ton rythme cardiaque s'accélérer

Penser que tu ne vas pas y arriver

Et finalement t'accrocher

Pour te prouver

Que tu peux le réaliser...

Entendre le prof hurler

" Go " ... et tout enchaîner

Souffrir mais en redemander

Après y avoir goûté,

Ne plus pouvoir t'en passer ...

Voilà, ce qu'est le Body Karaté !!!

 

 

 

 

 

 

25 février 2014

Qu'est ce que la poèsie ?

Un poème qui décrit à merveille notre état d'esprit , nous , les poètes !! Bien que je ne me considère pas tout à fait ainsi ...

Chasser tout souvenir et fixer la pensée,images1JGSZBOU

Sur un bel axe d’or, la tenir balancée,

Incertaine, inquiète, immobile pourtant.

Éterniser, peut être, le rêve d’un instant,

Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie

Écouter dans son cœur l’écho de son génie,

Chanter, rire, pleurer seul, sans but, au hasard,

D’un sourire, d’un mot, d’un soupir, d’un regard,

Faire un travail exquis, plein de craintes et de charme,

Faire d’une perle, une larme

Du poète ici bas, voici la passion,

Voilà son bien, sa vie, son ambition …

 

Alfred de Musset

 

24 février 2014

Le désespoir est assis sur un banc ...

Dans un square sur un banc754px-Prevert-Alassio-copie-1

Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
Il a des binocles un vieux costume gris
Il fume un petit ninas il est assis
Et il vous appelle quand on passe
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder
Il ne faut pas l'écouter
Il faut passer
Faire comme si on ne le voyait pas
Comme si on ne l'entendait pas
Il faut passer et presser le pas
Si vous le regardez
Si vous l'écoutez
Il vous fait signe et rien personne
Ne peut vous empêcher d'aller vous asseoir près de lui
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez attrocement
Et l'homme continue de sourire
Et vous souriez du même sourire
Exactement
Plus vous souriez plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez plus vous souriez
Irrémédiablement
Et vous restez là
Assis figé
Souriant sur le banc
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent
Tranquillement
Des oiseaux s'envolent
Quittant un arbre
Pour un autre
Et vous restez là
Sur le banc
Et vous savez vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement
Comme ces passants
Que jamais plus vous ne vous envolerez
Quittant un arbre pour un autre
Comme ces oiseaux.

 

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